Constantine le 16 avril

J'avais rendez-vous avec Driss à 12 h dans son échoppe. Il m'a présenté son ami Abdul (mais son nom, c'est pas ça, je ne l'ai pas vu écrit et la transcription phonétique est difficile). Je demanderai demain à Driss de m'écrire son nom, ou à lui-même. C'est un agent des forêts, de mère française, champenoise et qui a vécu, si j'ai bien compris, quelques années à Reims.

Nous sommes allés déjeuner avec une salade de crudités et des brochettes dans une gargote, du côté du Coudiat, peut-être, je me suis laissé guider. Son ami n'a pas pris de crudités, mais une simple purée. Les brochettes était excellentes. Deux lots d'une vingtaine, un lot à la viande, l'autre au foie. Puis nous sommes allés ailleurs prendre un café.
Nous sommes allés ensuite à l'ancien garage citroën (oin m'a dit), ce n'est aps écrit dessus. Dessus c'est écrit Air Algérie en énorme (peut-être ont-ils des bureaux là), mais à une extrémité du bâtiment c'est l'entrée d'un centre culturel. Il y avait une exposition d'instruments de musique, mais ils étaient tous d'importation. Nous avons croisé d'autres constantinois du monde culturel. Un assez jeune (30 ans) psy-chologue ou -chiatre (pas la même chose, mais difficile de tout saisir et tout retenir), musicien, mais on ne vit pas de son art. Il a encouragé Driss dans ses projets de fabriquer des instruments de musique en cuivre.

Dans l'après-midi, j'avais rendez-vous à 15 h 30 devant la grande poste que je vois très bien depuis ma chambre d'hôtel avec Hassan Benmarar, la personne qui initialement devait me loger. Ponctuel.

Autre algérie.

Il habite Ain El Bey, près de l'aéroport. Il est descendu en bus, car il a eu peur de la circulation au centre ville et s'étonne vraiment du peu de monde (tout est relatif, pour moi il y en a beaucoup plus qu'hier).

Nous remontons chez lui en taxi. Il habite dans le nouveau quartier résidentiel de "millecoeur" écrivez le comme vous voulez, c'est une transcription phonétique. Il y a des immeubles, il y a un quartier de villas.

Il habite une très grande villa neuve en cours de finition. Environ 220 m2, très peu de cloissons, au rez-de chaussé 2 chambre, à l'étage 4 grandes chambres. Chaque chambre ou presque a sa terrasse, salon, sallede bains. Les finitions sont en cours. Il souhaite recevoir des gens en chambre d'hôtes.

Il m'offre la citronnade et des gâteaux typiquement constantinois.

Après avoir visité El khalifa, j’ai le nom, maintenant, Jean-Michel me l’a donné, nous sommes allés au palais de la culture, près de la grande mosquée, où il y avait une exposition de peinture. assez divers.

Puis nous sommes allé rendre viste à Saddek Amine Khodja, le frère de Driss, dans son atelier, dans un appartement, pas très loin du Panoramic, route de Sétif. C’est un professeur de l’histioire de l’art contem-porain qui a fait ses études aux Beaux Arts à Paris, premier prix, et qui est un artiste reconnu internatio-nalement. Très impressionnantes ses œuvres : le désert, les 10 années noires, le mystère des sacs en plastique noir.

20 h14 c'est l'appel à la prière. On entend le muezzin (enfin je crois que c'est comme cela que cela s'appelle).

Grand bruit dans la rue, coup de mousquet (?), musique,
fanfare, chants.

C'est un grand défilé en l'honneur de "Youm el Ilm". En tête, la fanfare, puis les guides (filles) qui passent en chantant, puis les scouts, puis les tribus. Excellente ambiance. Partis du stade ils passent devant la gendarme-rie et continuent vers l'ex place de Nemours, avant de descendre l'ex rue Georges Clemenceau.

De retour à mon hôtel, sous la fenêtre de ma chambre, j'ai droit à un concert. Extra !

Galerie du jour

Depuis le pont Sidi Rached	Depuis le pont Sidi Rached : une vue sur Souika blessée
Le petit déjeuner à l'hôtel	Le monument aux morts
Table orientation du monument aux morts	Le Chettaba depuis le monument aux morts
Depuis le monument aux morts	Le pont de Sidi M'Cid depuis le monument aux morts