Le 18 avril : Constantine et Guelma

Ce matin avant de partir, vers 7 h 45, j’ai fait un tour de Constantine à vélo avec tous mes bagages. Parti de la place du 1er novembre (ex-Nemours), j’ai remonté le boulevard de l’abîme jusqu’au pont Sidi-Mcid que j’ai traversé pour passer devant l’hôpital et redescendre vers le pont d’El Kantarra. Mais là il faut connaître. Il y a des multiples croisements de routes avec des ponts dans tous les sens, si bien que je suis remonté vers Mansourah, et c’était déjà la forêt avec une belle petite route qui grimpe. J’aurais bien continué pour finir par descendre et retrouver une route qui remonte vers Constantine. Mais j’avais rendez-vous avec Driss à 8 h 30 à l’hôtel.


Tour de Constantine

J’ai donc préféré redescendre, prendre le pont El Kantara et remonter le boulevard de Belgique (bien sportif) pour passer devant la Casbah, avant de redescendre le boulevard de l’abîme. Bonne suée, mais quel plaisir ! Et je peux vous dire qu’en vélo, à Constantine, on va bien plus vite qu’en taxi. Mais, pour être honnête, le centre -ville de Constantine est très agréable à parcourir à pied et son étendue limitée par toutes les falaises qui la cernent, font que la balade n’est jamais fatigante, mais sin on va plusieurs fois dans la journée d’un bout à l’autre. Le vélo par contre est assurément le meileur moyen pour rejoindre le centre ville à partir des quartiers périphériques.

Station de taxis : départ pour Guelma avec DrissDonc à 8h30, Driss passe me chercher avec un taxi ami pour me conduire à la gare centrale de taxi qui se trouve à côté du stade. Mais ce n’est pas le stade de l’autre jour (ancien stade Turpin). C’est le nouveau stade en périphérie. La gare, c’est une centaine de taxi (?), mais cela a l’air très bien organisé. On trouve tout de suite la direction Guelma et un chauffeur annonce “Guelma, Guelma”. Sa voiture a une galerie. Le vélo est fixé sur le toit et vers 9h, sans attendre, nous sommes 6 à partir pour Guelma. Merci à Driss de m’avoir managé pour ce premier contact avec les taxis.
Nous partons par une route 2 fois 2 voies à chaussées séparées, circulation dense.
On pourrait dire une autoroute, mais on y voit des marcheurs à pied, ou des gens qui la traversent.
À El Kroub, on passe à une chaussée une voie, la circulation es déjà nettement moins dense. La circulation est un peu spéciale, mais je ne la sens pas du tout agressive, ni dangereuse, même pour le piéton. On doit froisser de la tôle de temps en temps, mais de ce côté là, il n’y a pus rien à craindre.
Ben Badis
Oued Bounanoua
Kelhache Kabar, toute petite bourgade
Aïn Abid (on est à 70 km de Guelma)
Aïn Regada
Bekhouche Ahmed
Kiffene El Amel avant ou après Oued Zenati ? je ne sais plus
Oued Zenati, grosse agglomération, 41 km de Guelma

Sellaoua Anouna, 26 km de Guelma, on y passe pas vraiment, c’est à 3 km, sur la droite, mais on aperçoit très bien la ville. En effet depuis le départ c’est une route au fond d’une large plaine dominée par des petites montagnes. Pas de photo, mais j’en aurai au retour. Et Sellaoua se trouve en fait au large col qui fait la frontière entre la vallée de la Seybouse vers Guelma et Annaba et, si je ne me trompe pas, les oueds, comme l’oued Zenati qui convergent vers Constantine pour se jeter dans le Rhummel qui se jette peut-être lui-même dans El Kébir avant de se jeter dans la mer à l’ouest de Jilel.

Et on descend sans interruption vers Guelma. Mais une petite pluie commence à tomber et c’est sous la pluie que je décharge mon vélo, paie le voyage (200 Da) et me rends à l’hôtel Mermoura que je n’ai aucune difficulté à trouver.

Résumé : Constantine-Guelma, c’est une route agréablement vallonnée, avec une circulation tout à fait supportable par un cycliste, d’autant plus que la route est large, et il n’y a donc aucune difficulté pour être doublé par une voiture ou même un camion, même si deux camions se croisent et la circulation des camions modèrent agréablement la vitesse de circulation des autos. Et on passe un col facile.

Guelma : le théâtre de l'époque colonialeGuelma un peu décevante.
Le théatre antique est fermé pour restauration, et le jardin archéologique aussi.
Le centre-ville très rectiligne a peut-être eu son charme.
De grandes places en longueur avec des allées qui pourraient être intéressantes, mais bof, bof.
On trouve de çi de là des vestiges anciens intéressants, mais souvent en piteux état, par exemple le long du lycée.
Le tribunal a son style, mais un édifice a été construit entaillant la perspective sur l’édifice.
De belles percées vers les montagnes cependant, et il n’a plu que pour mon arrivée.Très difficile, voire impossible d’envoyer des photos, la connexion n’est pas bonne ce soir et était déjà très difficile en début d’après-midi.

Je crois que je ne vais pas étendre mon séjour à Guelma, mais passer les deux nuits et j’hésite ensuite à aller vers Skikda ou retourner directement à Constantine. Demain, en projet, Hammam Debagh (ex-Meskoutine) à vélo.

Galerie du jour

Le théâtre de Guelma
La place Saint Agustin
Le théâtre de Guelma
La place Saint Agustin
Vestiges historiques
Le jardin archéologique
Vestiges historiques
Le jardin archéologique

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